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Bio / Naturel

10 astuces d’un pédiatre pour nourrir votre famille avec une alimentation végétale sans devenir fou/folle + atelier

De plus en plus de gens réalisent que ce que nous mettons dans nos assiettes ont plus d’impact sur notre santé que la plupart des médicaments ou des traitements. Pour certains, faire des changements personnels d’alimentation est redoutable. Ajoutez à cela le travail de nourrir une famille, la tâche peut s’avérer impossible. Entre les petits mangeurs difficiles, les emplois chargés et les goûts de chacun, c’est facile de voir que de créer des repas qui nourrissent le corps et l’esprit au quotidien semble compliqué voir impossible. De par mon expérience, je sais que de passer à une alimentation végétale n’est pas un long fleuve tranquille. Voici donc quelques astuces et leçons que j’ai appris pour vous aider à nourrir votre famille sans y perdre la raison.

Pour ceux d’entre vous qui sont de nouveaux parents ou qui ont de jeunes enfants, il est beaucoup plus simple d’avoir une influence positive sur leurs choix alimentaires. Mais pour les autres, ce n’est pas toujours si simple.

1. Soyez un modèle

Si vos enfants vous voient boire un jus de fruits ou grignoter des petits pois avec plaisir, cela leur semblera des choses bien plus attrayantes. En bref, appliquez ce que vous dites. Ces petites créatures sont intelligentes et elles sentiront si vous n’êtes pas honnêtes.

2. Offrez une belle variété (mais pas trop non plus !) de bons choix alimentaires.

Proposez-leur deux ou trois choix sans accorder d’attachement plus à l’un qu’à l’autre.  Pommes ou bananes pour le goûter ? Laissez-leur leur mot à dire mais cadrez le chemin vers le succès.

3. Ne cuisinez pas à la demande

J’ai moi-même fait cette erreur donc j’en parle d’expérience personnelle. Préparez un repas pour toute la famille avec quelques petits ajustements si besoin (par exemple dans la quantité d’épices, par rapport à des intolérances/allergies, la taille des portions…). Si vous commencez à préparer quelque chose de différent pour chacun à table, cela va devenir votre quotidien et cela deviendra juste épuisant !

4. Soyez patient et calme lorsque vous introduisez de nouveaux aliments

Souvenez-vous que cela peut demander jusqu’à dix fois pour qu’un enfant apprécie un nouvel aliment. Essayez de garder votre bonne humeur et ne rentrez surtout pas dans une guerre de la nourriture. Si vous avez un enfant en âge d’aller à l’école ou des adolescents qui ont des préférences (et des dégoûts !), cela peut être quelque peu difficile.

5. Proposez au lieu d’imposer

Personne n’aime qu’on lui dise quoi faire. Si vous avez fait des changements personnels et êtes enthousiaste à l’idée de les partager avec votre famille, ne soyez pas surpris(e) si tout le monde ne saute pas de joie et ne vous suit pas tout de suite. Le premier pas peut être simplement de proposer une grande salade à chaque repas, en vous assurant d’y intégrer des ingrédients qui seront accueillis avec joie.

6. Ne soyez pas sournois.

En plus de ne pas aimer que l’on nous dise quoi faire, personne n’aime être trompé. Les quelques feuilles de kale que vous avez discrètement mixé dans leur smoothie du matin pourraient se retourner contre vous. Si les petits détectent une saveur amère ou que leur smoothie est moins sucré que d’habitude, ils vont apprendre à se méfier de vos propositions. Une approche différente pourrait être : « J’ai ajouté un ingrédient secret, et je me demande si tu peux deviner ce que c’est ? » ou demandez-leur d’ajouter eux-mêmes autant de feuilles d’épinards qu’ils ont envie et de travailler avec eux sur l’augmentation de l’ajout de verdure.

7. Rendez l’expérience amusante et créative.

Transformer toutes vos expériences en « bar » (bar à salades, bar à tacos, bar à bols de riz..) est une excellente façon d’entrainer les enfants à essayer de nouveaux ingrédients ou de nouvelles associations. Cela leur donne également le contrôle sur le repas en leur permettant d’ajouter ce qu’ils veulent et la quantité qu’ils veulent.

Bien que cela semble cliché, j’ai noté que quand les enfants étaient activement impliqués dans la préparation des repas (de l’élaboration des menus aux courses en passant par l’épluchage, la découpe et éventuellement la cuisson), ils se sentent davantage investis et faisant partie du processus. Le court exemple qui me vient à l’esprit a été notre recherche familiale du parfait pesto. Beaucoup de pestos du commerce contiennent des produits laitiers et mon fils est allergique aux oléagineux. Donc, il a décidé de chercher une recette de pesto sans oléagineux. Nous avons apporté quelques petites modifications et ensemble avons créé un pesto épinards-basilic qui est devenu le favori de notre famille. Ne vous sentez pas obligé de les impliquer à chaque repas. Je veux considérer cela comme une politique de « porte ouverte ». Ils sont les bienvenus quand ils en ont envie ! Parfois, cela consiste à aider à préparer entièrement le repas et d’autres fois, cela consiste seulement à faire revenir quelques oignons ou donner un coup de cuillère pour mélanger.

8. Soyez un bon auditeur.

Si votre enfant n’aime vraiment pas quelque chose, soyez prêt à les entendre et à proposer une alternative raisonnable ce qui ne veut pas dire être un cuisinier à la demande (voir plus haut !) mais si vous pouvez faire quelque chose pour rendre le repas plus appréciable, faites-le ! L’un de mes enfants n’aime vraiment pas les petits pois chauds ou sautés. Donc lorsque je fais un sauté de légumes, je laisse de côté une poignée de petits pois pour qu’il puisse les manger crus.

9. Focalisez-vous sur le voyage pas sur la destination.

Aussi important soit-il de nourrir sa famille correctement avec des aliments nutritifs, nous avons une plus grande responsabilité en tant que parents d’apprendre à nos enfants les meilleurs choix alimentaires afin qu’ils puissent prendre les bonnes décisions loin de notre table. Faire entrer dans leur bouche une bouchée ou deux de légumes verts ou d’autre chose, n’est pas le but final. N’oubliez pas que la nourriture et les repas familiaux nous connectent. Oui, la nourriture doit être nutritive mais elle doit aussi être délicieuse et, plus que tout, partagée. Ce n’est pas toujours facile de le faire mais lorsque nous nous focalisons plus sur la conversation que sur le nombre de morceaux de brocoli avalés, tout le monde se sent plus détendu.

10. Soyez indulgent avec vous-même et ayez de la patience.

Nous sommes tous en train d’apprendre, d’expérimenter et de grandir. Lorsque les choses ne glissent pas toutes seules ou qu’elles sont carrément désastreuses, soyez souple et demandez à votre entourage de l’aide et des idées.

(Traduction d’un article du Dr Reshma Shah, pédiatre à Santa Clara, et anciennement professeur-adjoint à la clinique de l’Université des hôpitaux pour enfants à Cleveland. ) 

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Cet article reflète assez bien ce que je pense et ce que j’ai moi-même expérimenté quand je suis passée à une alimentation plus végétale et désormais majoritairement crue végétalienne.

Forte d’une expérience d’une dizaine d’années en la matière avec 2 enfants (aujourd’hui de 12 et 19 ans) avec des problèmes autistiques et des intolérances alimentaires (déclarées en cours de route), je suis passée par beaucoup de hauts et de bas, parfois même des moments de découragements !

J’ai beaucoup testé, essayé, je me suis posé beaucoup de questions, ai fait d’innombrables recherches auprès de spécialistes de longue date de l’alimentation saine et végétale (que vous pouvez d’ailleurs retrouver en partie sur ce blog) et maintenant que je suis sereine avec ma façon de m’alimenter, que nous avons trouvé un équilibre convenant à tous dans notre famille alors que nous avons tous des goûts différents, je souhaite maintenant partager cette expérience pour vous faire gagner du temps et surtout vous éviter beaucoup de stress !

Alors si vous aussi :

  • vous êtes tenté(e) par une alimentation plus végétale,
  • que vous avez entendu tous les bienfaits que cela peut apporter à votre santé et à celle de votre famille
  • que vous avez (ou que vos enfants ont) des intolérances/allergies alimentaires
  • que vous avez (ou que vos enfants ont) des problèmes de santé qui pourraient être améliorés par un changement d’alimentation et de mode de vie 

Ou que :

  • vous aimeriez tout simplement avoir plus d’énergie, celle que vous aviez lorsque vous aviez 20 ans
  • vous sentez le besoin de faire des changements de mode de vie
  • que vous avez (ou que vos enfants ont) des petits problème de santé

Mais que :

  • vous vous sentez débordé(e) par l’afflux d’informations en tous genres et ne savez pas par où commencer
  • malgré les nombreux traitements essayés, aucun n’a véritablement donné les résultats que vous espériez (je suis passée par là aussi !)
  • vous avez besoin d’idées de recettes ou simplement d’inspiration (j’en ai plein à partager avec vous selon votre choix d’alimentation !)
  • vous avez du mal à convaincre votre famille de vous suivre dans l’aventure (c’était pareil chez moi !)

Je vous propose de vous rencontrer pour :

  • partager avec vous mon expérience,
  • vous expliquer l’impact de ce que vous mangez sur votre santé et celles de vos enfants (vous apporterez 1 aliment que vous mangez régulièrement et nous verrons ensemble ce qu’il vous apporte ou pas),
  • vous révéler l’importance d’un élément dont on ne vous a certainement jamais parlé (même pas votre médecin. J’ai eu le même problème !) et vous donnez les moyens de rectifier les choses,
  • vous donner mes trucs et mes astuces,
  • vous faire découvrir des recettes adaptées à votre degré d’avancement dans l’alimentation végétale, plus ou moins végétale, plus ou moins crue (dégustations à la clé !)
  • et pour répondre à toutes les questions que vous pourriez vous poser.

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