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Bio / Naturel

Manger cru … un effet de mode qui passera ?

A voir…  Pourtant c’est ce que j’entends dire parfois, ici ou là, la plupart du temps (sinon toujours) par ceux qui refusent absolument de remettre en question leur alimentation, s’évertuant à trouver d’autres causes à leurs malaises ou maladies (ce qui peut aussi être le cas bien sûr !).

S’il est une « mode » qui a duré plus qu’aucune autre c’est bien celle-là ! Sans même tenir compte du fait qu’à mon avis il s’agit de l’alimentation originelle de l’humanité, sa remarquable longévité nous est rappelée par Tonya Zavasta dans son excellent et passionnant livre Quantum Eating: The Ultimate Elixir of Youth (L’alimentation quantique : l’élixir ultime de jeunesse) lorsqu’elle évoque longuement, entre autres,  Pythagore et son mode de vie :

[…] Comme je recherchais les racines historiques de l’alimentation crue, j’ai développé un intérêt intense pour un philosophe particulier : Pythagore, et pas seulement parce qu’il était mathématicien*. Une autre raison comme vous pourriez l’avoir deviné, en est le fait que les sources historiques soulignent, encore et encore, qu’il était exceptionnellement sain et élégant dans sa vieillesse.
* Tonya est un ex-professeur de mathématiques (dont les qualités de pédagogue explosent dans ce livre grâce auquel vous comprendrez inévitablement les effets sur l’état de santé de l’alimentation saine telle qu’elle la conçoit –c’est-à-dire le végétalisme cru-, ayant elle-même payé « de son corps » le prix de sa propre compréhension).

Les cours de géométrie du lycée ont fait connaitre Pythagore à la plupart d’entre nous. Vous vous souvenez peut-être même du théorème portant son nom. Je vous en parle cependant ici pour une toute autre raison. Les livres sur l’histoire du jeûne font toujours état du fait que Pythagore faisait jeûner ses étudiants durant 40 jours pour purifier leurs corps et leurs esprits avant même de leur prodiguer son enseignement. Cette allusion fréquente était suffisante pour exciter ma curiosité. J’ai lu tous les livres disponibles sur lui et ai été largement récompensée de cet effort. Tout ce que j’ai lu à son sujet m’a laissée en admiration devant la personnalité remarquable de ce géant de la philosophie.

« Jus, détox, jeûne » de Cherie Calbom

[…]
Pythagore a été l’un des tout premiers à défendre le végétarisme et à le promouvoir comme une part importante de sa vie. Selon certaines sources, il était crudivore et en a convaincu beaucoup de vivre de légumes crus (sans légumineuses) et d’eau et d’abandonner la chair animale (y compris le poisson). Il était ultra-sain. De toute évidence, il ne s’est jamais soucié de savoir s’il prenait assez de protéines. Et que dire des acides gras ? Il a vécu quelques 90 ans, peut-être 100, et aurait vécu plus longtemps s’il n’avait pas, comme le suspectent certains, été tué par des rivaux. Il est mort, quoi qu’il en soit, en homme sain et en pleine maturité.

[…]
En tant que réformateur le grand enseignant promouvait une forte moralité. Il enseignait les vertus de l’amitié, de la générosité, de la fidélité, de l’abstinence et de la modération dans l’alimentation. Il était opposé aux sacrifices rituels des animaux, croyant que les aliments simples, bons, tels que le pain non levé, le miel et l’encens pouvaient honorer les Dieux aussi bien que le sang d’innocentes créatures. […] Il sentait que l’abattage d’animaux conduisait à l’abattage des hommes et que s’abstenir de chair conduisait à une existence pacifique.

[…]
Dans les anciennes cultures méditerranéennes, le régime courant comprenait pain et miel. Mais une chose était constante : très peu de nourriture était consommée par les Pythagoriciens. Puisque le four n’avait pas été inventé le pain était non levé, et sans cuisson. Selon l’histoire, Pythagore vivait principalement de pain et de miel, avec des légumes comme dessert. Il était aussi connu pour jeûner. Une source précise « il avait l’habitude de se maintenir dans les limites du sacré et n’était jamais vu buvant ou mangeant. »

Pythagore voyagea beaucoup et a renforcé sa croyance dans le mode de vie qu’il avait choisi en adaptant des traditions d’autres civilisations. Quand il atteint 56 ans, il avait étudié à Babylone, en Perse, en Inde et en Égypte.

Dans sa soixantaine, Pythagore s’installa à Crotone, une ville du sud de l’Italie où il fonda ce qu’on appellerait aujourd’hui une communauté – une combinaison entre école et communauté pour promouvoir son mode de vie et ses enseignements. Comme toutes les autres sociétés, particulièrement les écoles de l’ancienne Grèce, le régime d’enseignements, d’exercices et de discipline était strictement suivi. Ce mode de vie particulier devint connu comme la vie pythagorique.

[…]  Après une marche matinale, les étudiants se baignaient, faisaient de l’athlétisme et ensuite se rendaient au temple formant des groupes autour des maîtres en diverses matières. A midi ils se réunissaient pour des prières aux héros, suivies de leur premier repas de pain, miel et olives. Dans l’après-midi ils travaillaient au gymnase, après quoi ils passaient quelque temps en méditation sur les matières étudiées le matin. Au coucher du soleil, des prières étaient offertes et des hymnes chantés aux Dieux du cosmos.

Le second repas, toujours pris avant le coucher du soleil, était également végétarien, consistant en maïs et légumes crus. Dans la soirée, les jeunes membres lisaient à voix haute tandis que les aînés les critiquaient.

Les adeptes de Pythagore suivaient ce que nous appellerions aujourd’hui un régime à basses protéines qui, pensait Pythagore, favorisait la supériorité à la fois physique et morale. Son régime de santé était considéré comme responsable de sa longévité, sa vigueur et son élégance. Comme résultat de son mode de vie hygiénique, Pythagore préserva tout le temps son corps dans un état de santé et de vitalité. On dit qu’il mesurait plus de 1,90 m, avec un physique classique parfait, ressemblant à Apollon.

[…]
Les enseignements de Pythagore n’ont pas seulement influencé les hommes de son époque tels que Platon et Aristote, mais aussi des Romains tels que Ovide et Apollonios de Tyane, qui vécurent des vies longues, saines, énergiques en adhérant aux régimes strictement végétariens associés à l’abstinence. Apollonios vivait exclusivement de fruits et d’herbes. Suivis strictement, ces aspects essentiels de la vie Pythagorique contribuent à une excellente santé comme cela est mesuré par l’augmentation de la vigueur du corps et du cerveau. Apollonios réactiva les enseignements de Pythagore cinq siècles plus tard. […] Ces enseignements furent adoptés par les Essènes, une secte de Juifs et de Grecs. Les Essènes dont les communautés étaient installées le long des côtes de la mer morte peuvent très bien avoir influencé le ministère de Jésus.

Shelley et Tolstoï furent deux grandes figures du 19ème siècle qui étudièrent les enseignements de Pythagore. Permettez-moi aussi de mentionner deux remarquables personnalités du 20ème siècle qui ont suivi ces croyances : les Professeurs Hilton Hotema et Arnold Ehret. Je suis particulièrement intéressée par leurs écrits sur la santé parce qu’ils furent eux-mêmes des exemples de santé.

[…]
Dans de si nombreux cas historiques de santé supérieure et d’apparence physique jeune à un âge avancé, manger peu semble même plus important que manger cru.

[…]
Mes lectures sur Pythagore m’ont laissé le sentiment que la plupart des auteurs ont laissé de côté les détails de son mode de vie parce qu’ils ne le comprenaient pas. Presque tous les travaux que j’ai consulté ne se référaient que de façon marginale à ses habitudes alimentaires. Je présume même que certains auteurs qui avaient de la sympathie pour lui ont intentionnellement omis les détails de son mode de vie particulier, considéré comme bizarre, s’inquiétant peut-être que cela ne porte atteinte à son génie. Souvent, dans certains écrits, les particularités de son mode de vie sont rejetés comme un effet co-latéral malencontreux de son grand esprit.

[…]  Quelqu’un qui suit le mode de vie d’une personne en sait beaucoup plus sur cette personne que ceux qui ne peuvent pas concevoir les sensations qui en découlent. Bien que je ne revendique pas un grand niveau d’expertise au sujet de Pythagore, j’ai un grand avantage sur les autres auteurs qui ont écrit à son sujet précisément parce que je suis plus proche de son régime alimentaire. Ce seul aspect me permet un regard plus profond à l’intérieur de sa personnalité.

Ses pratiques diététiques sont considérées comme une exagération par beaucoup de ceux qui l’ont étudié.
Qu’est-ce qui est exagéré ? 
Avez-vous été ridiculisé et questionné sur vos choix personnels ?
En suivant l’alimentation quantique, nous sommes en connexion et avons un lien d’amitié avec l’un des hommes les plus brillants et les plus innovateurs qui aient jamais vécu !

Colette

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